One, Two, Three, Viva l’Algérie : un slogan indissociable de l’histoire du foot algérien et de la relation entre la France et l’Algérie. Notre documentaire part sur les traces de cette devise. Née avec l’équipe du FLN pendant la guerre d’Indépendance et reprise lors de l’épopée algérienne en Coupe du monde 2010, elle est sortie des stades en 2019 pour appeler au changement.

L'équipe

Samuel Ab

Coréalisateur / Coproducteur

En 2010, il obtient une bourse étudiante et se lance dans son premier court-métrage « le football en Algérie ». Au départ une curiosité pour l’Algérie, et une intuition : faire un film de foot, mais pas sur le foot. De ces deux premières semaines de tournage à Alger, pendant la Coupe du Monde, il revient avec une dizaine de cassettes mini DV et un tas de questions.

1,2,3… jusqu’en septembre 2022 : 4 Coupes du Monde, 7 caméras, 4470 jours.

Amine Kouti

Coréalisateur 

Avant One, Two, Three Viva l’Algérie Amine n’appréciait pas le foot. Après, c’est une autre histoire. À la fin de la Coupe du Monde 2014, il rencontre Samuel qui cherche un monteur pour ce qu’il pense être les dernières images du film.

Le courant passe si bien que le projet ne tarde pas à se transformer. Il faut trouver une forme singulière : écrire, tourner, monter, réécrire, re-tourner… 8 ans de compagnonage de réalisation.

 

Isabelle Putod

Monteuse

En septembre 2019, Samuel et Amine lui amènent l’« ours ». Imaginez un film de 3h, assez mal dégrossi, accompagné de près de 200 heures d’images, à peu près triées.
 
À partir de là, Isa impulse le rythme de cette deuxième mi-temps : démêler les nœuds, sentir le cœur du film, cibler les intentions et accompagner les réalisateurs dans ce jeu d’innombrables aller-retours, de choix, d’abandons et de découvertes.

Flore Cavigneaux

Coproductrice

En 2018 Flore arrive dans l'équipe comme co-productrice. Elle amène un regard neuf sur le film, une autre manière d’envisager sa production, et une farouche volonté d’amener ce projet au bout. 



Produire un film, c’est donner les moyens aux réalisateurs de le faire exister : trouver de l’argent mais avant tout accompagner le processus de maturation, avec ses multiples curseurs, économiques, artistiques, psychologiques.

Et le reste de l’équipe 
Montage son et mixage : André Fèvre 
Etalonnage : Magali Marc

Musique originale : Ihab Radwan
Direction de voix-off : Dominique Maurin Collignon
Production : Synaps Collectif Audiovisuel, La Belle Affaire productions

L'histoire du film

Sur les traces du ballon rond, on s’engage à deux, Samuel Ab et Amine Kouti, sur le chemin de notre histoire commune franco-algérienne.

Ce film est à première vue une histoire de foot : des matchs à suspens, des stades pleins à craquer, des hymnes qui bourdonnent aux oreilles et des héros vêtus de nos écussons modernes.

Le foot c’est le sport universel par excellence, le rêve des gosses, la chasse gardée des records d’audimat et des salaires mirobolants, le prisme de la beauté et de l’absurdité de notre monde.

Ce sport d’équipe nous oppose ou nous rassemble. Bref, un sport qui concentre des enjeux politiques et qui touchent à nos modalités de vivre ensemble.

Alors que les mots “Algérie” et “France” désignent deux pays distincts, tout ça devient moins évident sur le terrain où l’on trouve des binationaux en Bleu et d’autres binationaux en Vert.

Le foot est connu pour faire transpirer le sentiment d’appartenance et ses soubresauts nationalistes, mais à y regarder de plus près, il nous invite à faire la différence  entre les individus et les états.

Ce film joue au foot différemment.